Plusieurs raisons participent à l'évolution de la profession et de l'activité dans les prochaines années :
- Les perspectives d'opérations importantes comme la réalisation du canal Seine Nord. La création de cette voie de liaison nouvelle nécessitera de nombreux ouvrages pour les franchissements et la tenue des berges, impliquant une forte activité de battage.
- La gestion, des ports principaux, confiée à de nouveaux maîtres d'ouvrage, en général les régions, (ports autonomes exclus) depuis les lois de décentralisations a engagé les régions à développer ces ports pour accentuer la vitalité de leur région. Il y a là de bonnes perspectives pour la profession du battage pour la restructuration des ouvrages anciens.
- - Le renouvellement de plus en plus fréquent des inondations en France incite les décideurs à moderniser les levées de terre (digues) en les associant à des rideaux de profilés battus, et à commencer des programmes immobiliers sur pieux. Toutes ces techniques font appel à du battage
- La qualité des zones de baignades nécessite également d'exécuter les ouvrages, de rejet en mer des stations de traitement des eaux, dans des zones plus profondes et plus éloignées du rivage, entraînant également un surcroît d'activité de travaux de battages.
- La prise de conscience des problématiques liées à l'entretien des ouvrages existants, à la suite de la catastrophe du pont de Gênes, qui va nécessiter, pour certains de ces ouvrages, des consolidations de fondations par battage
- Le développement des énergies nouvelles (Hydroliennes, éolienne en mer) nécessitent d'importants aménagements spécifiques dans les ports, à proximité des zones d'implantations. Les sept projets de champ d'éoliennes off-shore lancés en 2012 et 2016 arrivent maintenant dans une phase de réalisation. De nouveaux donneurs d'ordre privés arrivent sur ces projets.