La certification vise à certifier les compétences des ingénieurs géomaticiens pour prévenir ou anticiper les prochaines crises (environnementales, épidémiques…), en simulant les risques et en développant des méthodes d’études, à partir de l’analyse de données. L’ingénieur géomaticien doit également jouer un rôle majeur dans la protection de l’environnement, en maîtrisant les techniques de représentation et de modélisation des causalités spatio-temporelles de l’évolution des lieux et des territoires, par exemple dans le cadre de l’implantation d’infrastructures telles que parcs éoliens, centrales photovoltaïques, dispositifs de gestion de déchets ou dans la protection des espaces naturels et la préservation de la continuité écologique. Parce qu’il sait rechercher, croiser, analyser les données géographiques, l’ingénieur géomaticien est au cœur des études préparatoires pour appuyer les décisions, projeter et mesurer les impacts prévisibles dans les domaines de la construction ou de l’aménagement. En utilisant les méthodes de lasergrammétrie, ou celles de la photogrammétrie - voire les deux en combinaison -, l’ingénieur géomaticien est acteur dans l’acquisition et la modélisation en trois dimensions de territoires entiers (pour les cartographier, pour les observer, pour les étudier, pour les protéger) aussi bien que de monuments (pour la valorisation, la préservation ou la conservation du patrimoine).